Travail à la maison et restauration ne font évidemment pas bon ménage. Dans les quartiers d’affaires parisiens particulièrement, les trois jours de télétravail obligatoire font mal aux restaurants et bars.
Comme les salariés ne sont plus là tous les jours, la fréquentation est en berne. Forcément, le chiffre d’affaires s’en ressent dans ces établissements qui comptent beaucoup sur les déjeuners entre collègues pour tourner.
Dans un entretien accordé aux Echos, Jean Terlon (vice-président de l’umih) déplore cette mesure : “La situation est catastrophique pour les gérants de cafés, bars, brasseries et restaurants dans les quartiers d’affaires, notamment dans le centre de Paris. Certains restaurateurs ont perdu au moins 50 % de leur chiffre d’affaires et il y a beaucoup de fermetures“.
Un constat implacable
Celui qui est aussi propriétaire du restaurant “Le Saint-Pierre” à Longjumeau va même plus loin : “le télétravail a tué le peu qu’il restait de la restauration dans le centre de Paris”.
Mais la tendance peut-elle s’inverser rapidement ?
Alors que la situation financière des restaurants de la capitale est toujours aussi difficile, Jean Terlon n’est pas vraiment optimiste pour la suite.
Selon lui, “la crise sanitaire et le télétravail auront un impact à long terme”. Parce que le travail à la maison s’est démocratisé, mais aussi que la vente à emporter et la livraison sont toujours plus plébiscitées.
Espérons quand même que des jours plus heureux se profilent pour les restaurants. Des jours où ils feront de nouveau salle comble, à midi comme le soir.
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