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Le premier élément à considérer est bien sûr l’après-fêtes. Décembre est généralement un mois au cours duquel vos clients dépensent sans compter (ou presque !). Dîners de Noël, soirées à thème pour le Réveillon, pots de fin d’année entre collègues… Les additions s’allongent, et dans la foulée, les pourboires ont tendance à augmenter. L’euphorie des fêtes, la convivialité, l’envie de récompenser un service chaleureux incitent souvent les clients à se montrer plus généreux.
Mais une fois janvier arrivé, tout change. Les dépenses des fêtes se rappellent au bon souvenir du porte-monnaie : cartes de crédit chargées, budgets vacances consommés, factures du réveillon qui tombent. Par conséquent, vos clients sont plus enclins à surveiller chaque euro. Même si l’addition n’est pas forcément plus élevée qu’en décembre, la propension à arrondir le montant pour un geste de remerciement diminue. L’élan festif s’atténue aussi, et le contexte psychologique joue beaucoup sur le niveau de générosité – un client plus prudent sur ses dépenses sera logiquement moins enclin à laisser un pourboire conséquent.
Au-delà du budget, il faut aussi tenir compte de la baisse de fréquentation durant le mois de janvier. Selon lhotellerie-restauration.fr, de nombreux établissements observent une diminution d’environ 20 à 25% de leur affluence par rapport à décembre. Moins de tables occupées se traduit mécaniquement par moins de pourboires, et moins de clients peut vite impacter le moral de vos équipes en salle.
De plus, lorsque les salles sont moins remplies, l’ambiance est différente. L’ambiance d’une salle pleine incite parfois les clients à se comporter de manière plus festive : on se détend, on prolonge le repas, et on arrondit facilement la note pour marquer sa satisfaction. En janvier, quand il y a moins de bruit, moins d’émulation collective, la soirée prend une tournure plus calme, presque « raisonnable » – un qualificatif peu propice aux largesses de pourboire.
Et puis, il y a l’effet psychologique : quand on voit d’autres tables laisser un pourboire, on est soi-même tenté de suivre le mouvement. Inversement, moins on voit de convives, moins on perçoit d’exemples de générosité, et cela impacte le niveau de tips global. C’est un peu comme la « contamination positive » : elle joue autant dans les salles bien remplies que dans les contextes plus calmes.
Après l’excitation des fêtes, beaucoup de gens ressentent une forme de « blues » en janvier. Les fortes dépenses passées, le climat parfois morose, les bonnes résolutions contraignantes (régime alimentaire plus strict, moins de sorties, etc.)… Tous ces éléments créent une ambiance plus légère côté portefeuille. De plus, l’esprit festif retombe, et ce fameux « coup de boost » émotionnel qu’on entretient en décembre se dissipe.
Les équipes en salle peuvent elles aussi être touchées par ce coup de mou : la perspective de la fin de la période de forte activité peut entraîner une baisse de tension, voire un petit manque de motivation. Le cumul de ces deux états, côté clients et côté personnel, peut amplifier la tendance à la chute des pourboires. C’est un phénomène humain tout à fait normal, mais qui se traduit par un impact économique bien réel pour votre restaurant.
Face à cette situation, vous avez le choix : vous résigner, ou en profiter pour réfléchir à de nouvelles stratégies. Je vous propose ici quelques pistes que j’ai vues fonctionner dans plusieurs établissements, de la brasserie traditionnelle à la table gastronomique.
Si janvier est moins festif, il est néanmoins possible de créer des occasions de convivialité qui stimulent l’envie de laisser un pourboire. Vous pouvez, par exemple :
L’idée est de prévenir la morosité en offrant aux convives une expérience distincte de la simple question « qu’est-ce qu’on mange ? ». Plus vos clients se sentent bien et vivent un moment exceptionnel, plus ils apprécient le travail de votre équipe et sont enclins à laisser un petit extra en guise de remerciement.
Beaucoup de clients ont une vision floue de la répartition des pourboires. Certains ne savent pas s’ils sont partagés entre tous les serveurs, reversés dans la caisse commune ou distribués individuellement. Sur ce point, une communication transparente peut réellement aider. Faire savoir à vos clients que les pourboires sont une forme de reconnaissance pour l’effort collectif (kitchen staff, personnel de salle, etc.) peut motiver ceux qui hésitent :
La confiance et la transparence créent un lien plus fort avec vos clients, et ce lien les encourage à laisser un geste en plus.
On l’oublie parfois, mais l’abondance de décembre a un coût humain : horaires à rallonge, fatigue, stress d’une salle toujours pleine. En janvier, la motivation peut s’estomper. Pourtant, c’est précisément le moment d’investir sur la formation, la cohésion et le moral de votre personnel. Voici quelques pistes :
Quand votre équipe se sent investie et soutenue, cela se ressent immédiatement. Les clients perçoivent cette ambiance et la récompensent plus volontiers, y compris via des pourboires. Le personnel de salle agit en première ligne, et son enthousiasme peut littéralement « contaminer » positivement l’ambiance générale.
Avec la digitalisation des paiements, beaucoup de clients ne se baladent plus vraiment avec du liquide. Et qui dit pas de liquide, dit parfois moins de pourboires, car le réflexe de laisser une pièce sur la table disparaît. Il s’avère donc crucial de faciliter le geste de pourboire via des solutions modernes. Par exemple, la solution de paiement proposé par sunday permet de régler l’addition en scannant un QR code sur la table. Le client voit alors apparaître le détail de la note, et peut, en quelques secondes, ajouter un pourboire dématérialisé, d’un simple clic. C’est rapide, fluide, et cela supprime la barrière du « je n’ai pas de monnaie sur moi ».
En parallèle, le système de paiement par QR code de sunday peut également encourager les invités à donner leur avis sur Google. L’interface propose, après le paiement, une option pour laisser un commentaire ou une note. Avoir davantage d’avis positifs en ligne génère un cercle vertueux : vos clients confiants en la qualité de votre service et de votre cuisine se déplacent plus volontiers, et plus la fréquentation est régulière, plus vous augmentez les chances de recevoir des pourboires. Tout le monde y gagne.
Si vous avez l’impression de subir isolément ce désagrément, n’oubliez pas que vous n’êtes pas seul. Selon restaurant.org, l’activité des restaurants en début d’année peut chuter de plus de 15 % après les fêtes, ce qui se répercute directement sur les pourboires. Il existe pourtant des moyens de limiter cette baisse ou, tout du moins, de conserver un volume de tips satisfaisant :
À ce stade, vous devez vous dire qu’il s’agit d’un travail de fond, qui demande une vision à moyen et long terme. C’est exact, mais chaque effort compte, et janvier est souvent le bon moment pour remettre à plat ce qui fonctionnait ou non en décembre. Cela commence par recueillir les retours terrain de vos collaborateurs, lesquels sauront précisément ce qui influence l’humeur et la générosité de vos clients.
Et si, au lieu de considérer janvier comme un mois « à la traîne », vous le transformiez en opportunité d’innover et de fédérer vos équipes ? Voici quelques idées supplémentaires pour vous y aider.
Le décor joue un grand rôle dans la perception de votre restaurant. En hiver, on a besoin d’une ambiance chaleureuse. Pourquoi ne pas ajouter quelques éléments déco typiques (lampes à huile, coussins moelleux, guirlandes de lumière tamisée) pour créer une atmosphère cocooning ? Les clients y seront sensibles, surtout en période de météo grisâtre. Et plus ils se sentent bien, plus ils ont envie de remercier cette sensation agréable via un pourboire.
Après la débauche de décembre, certaines personnes ont envie de donner plus de sens à leurs dépenses. Vous pouvez nouer des partenariats avec des associations locales et proposer, par exemple, que les pourboires récoltés un jour particulier soient partiellement reversés à une bonne cause. Cette démarche a deux vertus :
Loin de ralentir le versement des pourboires à votre équipe, ce type d’initiative peut même l’augmenter. Les clients se montrent plus enclins à laisser un surplus, puisqu’ils savent qu’une partie servira à soutenir une cause. Assurez-vous simplement que votre équipe soit à l’aise avec ce principe et que cela reste cohérent avec vos valeurs.
Il n’y a pas que décembre pour choyer votre clientèle fidèle. En janvier, vous avez davantage de disponibilités pour organiser un événement exclusif (dégustation privée, soirée en présence d’un chef invité…). Les convives invités se sentiront privilégiés. Ils auront envie de soutenir votre établissement et son équipe, d’autant plus si l’ambiance est conviviale et personnalisée. C’est une manière de créer du lien sur le long terme et de garantir un flux régulier de clients satisfaits et reconnaissants.
| Raison principale | Impact sur les pourboires | Solution(s) envisageable(s) |
|---|---|---|
| Budget post-fêtes réduit | Baisse globale de la générosité | Menu spécial abordable, offres groupées, transparence sur la répartition des pourboires |
| Baisse de fréquentation | Moins de clients, ambiance moins festive | Événements spéciaux, communication en ligne, marketing ciblé sur la convivialité |
| Blues du début d’année | Clients et staff moins enthousiastes | Encourager l’équipe, valoriser l’accueil, organiser des animations originales |
| Moins de paiement en liquide | Pourboires digitaux non systématiques | Outils de paiement électroniques intégrant un pourboire “par défaut” (QR code, etc.) |
Au travers de toutes ces stratégies, il y a en filigrane un message commun : la nécessité de bâtir une culture de reconnaissance au sein de votre restaurant. Le pourboire est avant tout un témoignage de satisfaction envers le service rendu. Plus vos équipes seront convaincues de la valeur qu’elles apportent aux clients, plus elles auront confiance pour la transmettre. Cette assurance, cette fierté professionnelle, se ressent à table. Les clients, eux, perçoivent mieux l’implication, le petit sourire en plus, l’enthousiasme : tous ces détails qui transforment un repas ordinaire en une expérience mémorable.
Par ailleurs, motiver vos équipes n’implique pas seulement de compter sur les pourboires. Cela peut aussi passer par :
C’est cette dimension humaine qui fait le sel du métier, un peu comme la pincée de fleur de sel finale qui change tout dans une recette. Sans elle, la saveur générale perd de sa force, et les clients le ressentent immédiatement.
Chaque restaurant a son identité, son histoire, sa clientèle de prédilection. Les idées que je vous propose ici doivent donc être ajustées à votre situation particulière. L’essentiel est de garder à l’esprit que le mois de janvier n’est pas une fatalité. Oui, les pourboires chutent, mais c’est souvent le fruit de facteurs économiques et psychologiques temporaires. Avec une pincée de créativité et un bon esprit d’équipe, vous pouvez alléger cette baisse et même en ressortir grandi.
Le tout est de chercher comment recréer ou entretenir la magie qui pousse un client à se sentir bien, à saluer un service exemplaire et à vouloir donner un coup de pouce à l’équipe. En capitalisant sur des solutions innovantes comme le paiement par QR code de sunday, en rafraîchissant votre carte et votre décoration, en investissant dans la cohésion de votre personnel, vous faites d’une période traditionnellement plus calme un laboratoire d’idées nouvelles.
Comment expliquer aux équipes la nécessité de rester motivées malgré la baisse des pourboires ?
Il est important de communiquer de façon transparente : montrez-leur les raisons objectives de ce creux saisonnier et discutez des opportunités que ce moment offre en termes de formation, d’organisation, et d’innovation. Valoriser leurs efforts et souligner l’impact positif d’un bon accueil sur le chiffre d’affaires global aide aussi à maintenir un bon niveau d’énergie.
Est-ce que proposer des réductions ne risque pas de dévaluer le restaurant et de diminuer encore plus les pourboires ?
Bien au contraire, des réductions ponctuelles ou des offres spéciales peuvent attirer plus de personnes en janvier. L’important, c’est de communiquer clairement que la qualité reste la même, tout comme l’attention portée au client. Si les gens se sentent gagnants, ils seront enclins à expressément remercier le personnel pour son excellent service.
Les clients laissent-ils plus facilement un pourboire via un paiement dématérialisé ?
Oui, de nombreux restaurateurs constatent qu’intégrer un pourboire numérique, de manière simple et accessible, favorise le geste de générosité. La solution proposée par sunday en est un bon exemple : un simple clic au moment de payer par QR code encourage à laisser un pourboire, même en l’absence de monnaie.
Faut-il consacrer un budget marketing spécifique pour redynamiser le mois de janvier ?
Un petit budget dédié peut être très efficace : publicités ciblées sur les réseaux sociaux, offres spéciales destinées à vos clients fidèles, campagnes d’e-mailing avec une touche personnelle… L’objectif n’est pas de tout révolutionner, mais de rappeler à votre clientèle que vous restez actif et que vous proposez des expériences originales même sous le froid de janvier.
La baisse des pourboires est-elle vraiment inévitable ?
Elle est fréquente, mais pas inéluctable. Quelques établissements parviennent à la contenir en anticipant la saisonnalité, en motivant leurs équipes et en proposant des offres originales. Même si la baisse reste marquée, il est souvent possible de la transformer en occasion d’apprendre et de renforcer la relation client.
Finalement, n’oubliez pas que ce creux de janvier n’est qu’une période passagère. Avec de l’organisation, du dynamisme et l’envie de faire vivre une belle expérience à vos convives, vous pouvez transformer ce passage plus calme en un tremplin pour le reste de l’année. Et en parallèle, vous entretiendrez un climat de confiance et de satisfaction qui vous aidera à garder la flamme de votre équipe bien vivante. Bon courage et belle réussite pour la suite !
