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La numérisation des paiements a transformé la restauration en France, rendant les pourboires par carte bancaire de plus en plus fréquents. Cette évolution entraîne de nouvelles implications fiscales et sociales. En 2025, comment les restaurateurs doivent-ils déclarer ces pourboires et respecter leurs obligations ? Les salariés de restaurants doivent-ils déclarer les pourboires perçus et comment ?
D’après le CSA, 35 % des Français déclarent ne jamais avoir de monnaie sur eux en 2021. Permettre aux clients de restaurants de donner des pourboires par carte bancaire est donc devenu essentiel pour assurer la survie de cette pratique et un complément de revenu pour les salariés du secteur.
Des solutions digitales comme sunday permettent même aux restaurants de tripler leurs pourboires grâce à la digitalisation des paiements, et donc des pourboires.
Le législateur a tenté d’adapter la taxation des pourboires à leur numérisation avec la loi de finances pour 2022. La loi a instauré une exonération sociale et d’impôts sur le revenu sous conditions des pourboires pour relancer les secteurs d’activité impactés par la crise de la Covid-19 et encourager le paiement des pourboires par carte bancaire. Cette exonération des pourboires a été prolongée pour 2025 par le Projet de loi de finances 2025 adopté par le Sénat le 6 février 2025. Les pourboires bénéficient donc d’une exonération sociale et d’impôts sur le revenu sous conditions jusqu’au 31 décembre 2025.
Voilà tout ce que vous devez savoir, côté employeur et côté salarié pour être en règle au niveau des déclarations de pourboires, avec et sans sunday, en 2025.
Note :
Les pourboires-libéralités sont des opérations non imposables d’après le Bulletin officiel des impôts BOI-TVA-BASE-10-20-40-20 n°130 du 12 septembre 2012.
Néanmoins, les pourboires-libéralités doivent apparaître dans les déclarations de TVA en tant qu’« autres opérations non imposables ».
Les pourboires versés volontairement par les clients sont des opérations neutres du point de vue de l’impôt sur les sociétés. Ils sont enregistrés comme un produit imposable neutralisé par une charge de personnel déductible.
Afin d’être en règle, nous conseillons aux employeurs qui n’ont pas de visibilité complète sur la rémunération totale des salariés (en particulier quant au montant exact des pourboires perçus) de déclarer leurs salariés percevant des pourboires dont le salaire fixe est supérieur à 1,6 SMIC brut ou/et sans contact avec la clientèle sur une base forfaitaire. La base de cotisation forfaitaire ne prend pas compte la rémunération effectivement versée au salarié, ni le montant des pourboires perçus, qu’ils soient numérisés ou en espèces, donc le montant des pourboires n’a aucun impact sur les charges sociales de l’employeur.
Le personnel en salle dont le salaire est inférieur ou égal à 1,6 SMIC brut voit ses pourboires totalement exonérés de cotisations et contributions sociales, donc sa rémunération doit être assujettie au réel.
L’employeur qui centralise les pourboires ou en connaît le montant (sans sunday Tips) est tenu de pratiquer le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu pour chaque salarié (hors cas d’exonération), sous peine d’une amende de 5% des montants de retenues non effectuées.
Avec sunday Tips, les pourboires n’impliquent aucune obligation pour l’employeur au niveau de l’impôt sur le revenu de ses salariés.
Les salariés ont l’obligation de déclarer les pourboires perçus, même lorsqu’ils sont exonérés d’impôt.
Les pourboires perçus en 2022-2025 sont exonérés d’impôts sur le revenu pour les salariés en contact avec la clientèle si leur rémunération au titre des mois concernés ne dépasse pas 1,6 SMIC.
Pour rappel, les pourboires perçus en 2024 doivent être déclarés en 2025 et ainsi de suite.
Si le salaire est inférieur à 1,6 SMIC, alors le salarié en contact avec la clientèle doit renseigner le montant brut des pourboires non fiscalisés dans la case 1PB ou 1PC de sa déclaration (ou 1PD ou 1PE si le salarié est une personne à charge dans le foyer fiscal). Le salarié devra simplement vérifier le montant de la case 1AJ, 1BJ, 1CJ ou 1DJ pour le salaire imposable en cas de télédéclaration, ou renseigner lui-même le traitement des salaires perçus en N-1.
Si le salaire est supérieur à 1,6 SMIC ou que le salarié percevant des pourboires est sans contact avec la clientèle, alors les pourboires sont imposables. S’ils ont été renseignés sur le bulletin de salaire, l’imposition aura été effectuée lors du prélèvement à la source et le salarié n’a rien à faire. En revanche, si les pourboires ne figurent pas sur le bulletin de paie, le salarié devra renseigner les montants bruts (net + commission) des pourboires perçus en les ajoutant au salaire imposable déjà renseigné dans la case « traitements et salaires » (case 1AJ, 1BJ, 1CJ ou 1DJ). En pratique, il appartient aux salariés de déclarer le montant total des pourboires qu’ils ont reçus dans leur déclaration sur le revenu n°2042.
Les évolutions digitales dans la restauration sont rapides, et la législation peut paraître complexe et floue en matière de pourboires. Or, vous assurer d’être en règle en tant qu’employeur ou salarié est primordial. sunday Tips a été pensé pour que vous puissiez vous concentrer sur votre cœur de métier sans perdre du temps dans ces complexités administratives. Essayez sunday !
Et si vous souhaitez aller plus loin et tout savoir en matière de pourboires, téléchargez notre livre blanc via le lien ci-dessous.
Référez-vous à notre article « Tout savoir sur le partage des pourboires ».
Oui ! sunday tips permet aux clients de restaurant de régler un pourboire directement au chef de rang de leur souhait. Il suffit au chef de rang de renseigner son IBAN lors de la mise en place de la solution, et le tour est joué.
Pour appliquer l’assiette forfaitaire, l’employeur doit :
Plus de détails sur l’assiette forfaitaire sont à retrouver dans notre livre blanc sur les pourboires.
1,6 SMIC représente 2 827,14 € au 1er janvier 2025.
Le calcul prend en compte la rémunération brute salariale sur la base de la durée légale ou contractuelle de travail, augmentée le cas échéant du nombre d’heures complémentaires ou supplémentaires effectuées. Il n’inclut pas les majorations auxquelles les éventuelles heures complémentaires ou supplémentaires pourraient donner lieu, ni les pourboires remis volontairement par les clients mais inclut tous les autres éléments de rémunération, tels que par exemple, les avantages en nature, les primes, etc. Notre livre blanc sur les pourboires offre plus de détails sur le calcul pour vérifier si vos salariés bénéficient de l’exonération sur les pourboires.
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3 fois plus de pourboires ça veut dire une expérience client 3 fois meilleure, et une rétention du personnel 3 fois supérieure.
