Comment planifier efficacement son personnel lorsque l’affluence se fait plus discrète
Identifier les périodes de creux et de pics pour rationaliser les horaires
Avant de modifier les plannings, il est impératif de comprendre précisément les variations de votre fréquentation. Tout comme vous évaluez la fraîcheur des ingrédients avant de préparer un plat, collecter et analyser des données concrètes sur l’affluence de votre établissement est un prérequis. Et si vous avez déjà une idée des journées et des heures creuses, vous serez surpris de voir combien un examen plus poussé (avec des relevés chiffrés, des retours clients ou encore l’historique des encaissements) peut révéler des informations insoupçonnées.
Examiner l’historique des ventes
Bon nombre de restaurateurs disposent de systèmes de caisse modernes générant des rapports détaillés. Profitez-en pour comparer les ventes de la saison précédente avec celles de la période actuelle. Identifiez les jours où l’affluence chute nettement, mais guettez aussi les pics ponctuels (comme les soirs de match si vous diffusez des événements, ou les vendredis midis pour les déjeuners d’affaires). Cette photographie vous aidera à savoir quand renforcer l’équipe… et quand il est plus pertinent de réduire.
Recueillir le ressenti de l’équipe
La technologie est pratique, mais la parole de vos collaborateurs l’est tout autant. Serveurs, hôtes, chefs de rang : ils vivent les périodes de rush et de calme au plus près. Questionnez-les sur leurs observations, spécialement lors de la baisse du trafic. Un dialogue sincère permet de déceler les petits signaux faibles : une salle qui se vide plus tôt, un créneau horaire trop calme pour nécessiter deux cuisiniers, etc. Vous pourrez ainsi affiner votre planning en tenant compte de leur vécu.
Adapter le nombre de personnes sur le terrain
Analyser les tendances est une chose. Concrétiser un planning optimal en est une autre. L’idée n’est pas de réduire le personnel de façon drastique, mais plutôt de le rendre flexible pour répondre au mieux aux fluctuations de votre fréquentation. Qui dit flexibilité ne dit pas précarité : l’important est de trouver un équilibre, pour préserver la rentabilité tout en assurant la satisfaction de vos clients et le bien-être de vos équipes.
Étager les horaires de service
Quand la fréquentation diminue, vous pouvez par exemple scinder les horaires en deux plages distinctes. Une équipe réduite en amont s’occupe de la mise en place et de la gestion des rares tables. Puis, si une seconde vague de clients arrive, quelques employés supplémentaires rejoignent la scène pour assurer un service fluide. De même, à l’approche de la fermeture, il peut être inutile de garder toute l’équipe au complet. Les départs échelonnés réduisent le temps de travail superflu et contribuent à de meilleurs résultats financiers.
Favoriser la polyvalence des postes
Certains collaborateurs ont un profil multitâche : ils peuvent aider en salle, puis passer un coup de main en cuisine, ou gérer la prise de commandes en ligne. Si vous encouragez cette polyvalence, vous pourrez mieux répartir la charge de travail en fonction des besoins réels. Il ne s’agit pas de forcer un cuisinier chevronné à faire le service s’il ne s’y sent pas à l’aise, mais parfois, un membre du personnel peut porter plusieurs casquettes sans heurt. Cette flexibilité soulage les tensions durant les pics et évite un surplus de personnel pendant les creux.
Simplifier les process pour gagner du temps et améliorer l’expérience client
Même si la fréquentation baisse, l’enjeu demeure la satisfaction client. Une salle plus calme peut être l’occasion rêvée de peaufiner vos process et de mettre en place des solutions destinées à fluidifier le service, du dressage de la table jusqu’à l’addition. En réalité, quand le trafic redescend, on dispose d’un peu plus de temps pour optimiser son fonctionnement, former son équipe et instaurer de nouvelles habitudes bénéfiques.
Réduire les tâches chronophages
Dans la restauration, chaque minute compte. Les allers-retours incessants entre cuisine et salle sont souvent inévitables, mais il existe des moyens de les rationaliser. Par exemple, préparer le maximum d’éléments en amont (dressage de tables partiel, tri des couverts, mise en place des assaisonnements) évite la panique de dernière minute. Nettoyer au fur et à mesure, plutôt qu’à la fin du service, est aussi un moyen de gagner du temps.
Déployer des solutions de paiement rapides
Une source de frustration pour beaucoup de clients et de serveurs réside dans l’encaissement final. Les clients peuvent attendre longtemps l’addition après leur repas, et l’équipe du restaurant doit jongler entre plusieurs tables. Grâce à des systèmes de QR code, comme celui proposé par sunday, il est désormais possible de laisser les clients régler directement sur leur smartphone, tout en ajoutant un pourboire et en laissant un avis en ligne. Cette fonctionnalité permet non seulement de réduire le temps d’attente, mais aussi de soulager le personnel. Cela se traduit par un meilleur service qualitatif, surtout lorsque vous avez ajusté votre staff à un effectif réduit.
Piloter la rentabilité tout en préservant l’esprit d’équipe
Quand la fréquentation d’un restaurant diminue, la première tentation peut être de restreindre fortement les heures de travail. Pourtant, se débarrasser d’une partie de l’équipe peut créer un cercle vicieux : moral en baisse, surcharge pour ceux qui restent, perte de qualité dans le service. Au contraire, une gestion fine et bienveillante du planning fera la différence entre un restaurant qui subit la basse saison et un autre qui l’utilise pour se réinventer.
Communiquer en toute transparence avec les équipes
La franchise est toujours payante. Expliquez à vos collaborateurs les raisons des changements d’horaires. Partagez les chiffres clés, évoquez les objectifs financiers, et montrez comment leur emploi du temps s’inscrit dans la stratégie globale du restaurant. Certains employeurs hésitent à divulguer ces informations, mais selon l’Umih, associer l’équipe aux réflexions de gestion augmente significativement leur adhésion. Vos salariés comprendront mieux les nouveaux plannings et prendront conscience de leur impact sur la santé économique de l’établissement.
Maintenir la motivation et éviter le turnover
Un turnover élevé complique grandement l’organisation d’un planning. Recruter et former de nouveaux venus coûte cher et prend du temps. Pour éviter cela, essayez de préserver un minimum d’heures stables pour les employés clés. Montrer que vous respectez leurs besoins et leurs contraintes personnelles leur donnera envie de rester. Les avantages en termes de planning (flexibilité d’une semaine sur l’autre, possibilité de faire des heures complémentaires en cas de besoin, etc.) peuvent jouer fortement en votre faveur pour garder vos meilleurs éléments.
Analyser la pertinence des services annexes et des cartes du moment
Quand l’affluence redescend, le moment se prête particulièrement à la réflexion sur votre offre. Quelles formules à la carte génèrent des ventes ? Quelles options alourdissent votre logistique ? S’il devient possible de réduire momentanément le choix afin de simplifier la préparation et le service, vous pouvez alors alléger la charge de travail, tout en limitant le gaspillage alimentaire. Une carte plus courte, mais maîtrisée, est souvent mieux accueillie par des clients en quête de plats frais et savoureux.
Concevoir un menu pour chaque moment
Un menu simplifié en période de faible activité vous permet d’optimiser votre gestion de stocks et de limiter les heures de préparation en cuisine. Vous pouvez proposer un menu du jour plus restreint le midi, en gardant tout de même une proposition complète le soir si l’affluence y est plus forte. En outre, une baisse d’affluence vous donne l’opportunité de tester de nouvelles recettes sans mettre en péril la fluidité du service, le tout en recueillant de précieux retours client.
Lancer des promotions ciblées
Si la fréquentation fléchit, vous pouvez également proposer des offres spéciales pour attirer la clientèle sur des créneaux moins denses, comme des happy hours prolongés ou des menus thématiques le dimanche soir. Cela vous aidera à répartir plus uniformément la charge de travail et à éviter de concentrer tous vos efforts sur un unique service. Les clients fidèles verront ces promotions comme une attention particulière et les curieux s’y laisseront tenter.
Exploiter la force du digital pour anticiper et mieux répartir les ressources
À l’ère numérique, s’armer d’outils de pilotage est devenu un incontournable. De nombreux logiciels spécialisés permettent de planifier vos équipes, d’estimer la fréquentation selon des données historiques et même de prendre en compte la météo ou des événements locaux. Une gestion plus fine de votre planning, appuyée par la technologie, offre un gain de temps notable et améliore la précision des prévisions.
Suivre en temps réel les réservations et annulations
Grâce aux plateformes de réservation en ligne, vous pouvez consulter le nombre de couverts prévus, étudier le taux de no-show (c’est-à-dire de clients qui ne viennent pas malgré leur réservation) et ajuster votre staff en conséquence. Certains outils vous donnent même la possibilité d’envoyer des rappels ou des confirmations automatiques, ce qui réduit le risque de table inoccupée. Vous pouvez alors planifier les horaires du personnel de manière plus réactive et proactive.
Intégrer la gestion d’inventaire
Pour affiner encore la gestion des plannings, misez sur un suivi d’inventaire régulier et automatisé. Le fait de savoir précisément quelle quantité de matière première est consommée et à quel rythme vous évite de surstocker ou de gaspiller. Cela a un impact direct sur les tâches de cuisine : moins de temps consacré à la préparation d’ingrédients superflus, et un meilleur ordonnancement des mises en place. En parallèle, ce suivi oriente aussi vos décisions en matière d’embauche, de saisonnalité et de promotions.
Former et responsabiliser son équipe pour un fonctionnement fluide
Même le meilleur outil de planification ne fera pas de miracle si votre personnel n’est pas formé ni impliqué. L’implication collective, comme quand on prépare un plat complexe en cuisine, demande de la coordination, du partage et de la confiance. Avec la bonne méthode, vous pouvez faire de la saison creuse un temps de formation limpide et constructif.
Miser sur des formations courtes et ciblées
Lors des périodes plus calmes, organisez des formations ou des ateliers pour votre personnel. Que ce soit sur l’art du service, la relation client ou la découverte d’outils digitaux, ces séances sont l’occasion de renforcer les compétences de chacun. Vous pouvez, par exemple, expliquer en détail le fonctionnement de la solution sunday pour faciliter l’encaissement, ou proposer une formation rapide sur l’accord mets et vins afin de stimuler la vente additionnelle. Les connaissances acquises se ressentiront directement sur la qualité de service, dès que l’affluence remontera.
Renforcer l’autonomie des responsables de zone
Dans un restaurant, avoir un responsable par zone (cuisine, salle, bar, etc.) facilite la communication et la prise de décision. Lors de la baisse de fréquentation, vous pouvez responsabiliser ces référents sur la gestion de leur mini-équipe : planifier les plannings, suivre les réservations, organiser le réapprovisionnement, etc. Chaque responsable garantit la bonne exécution des tâches et vous remonte les informations clés pour ajuster le dispositif en temps réel. Cette délégation réduit considérablement le stress et permet d’anticiper, plutôt que de réagir dans l’urgence.
Quelques repères chiffrés pour ajuster la charge de travail
L’objectif est de transformer une période plus calme en véritable force. Pour ce faire, rien de tel qu’une ou deux données éclairantes. Selon certaines estimations publiées par le site lhotellerie-restauration, un restaurant perd en moyenne 5 à 10 % de chiffre d’affaires potentiel lorsqu’il gère mal les plannings en baisse de fréquentation. À l’inverse, un calendrier ajusté aux pics et creux d’activité peut augmenter la satisfaction client de 15 %, grâce à une meilleure qualité de service et une réactivité accrue. À terme, cela se ressent dans les avis en ligne et la notoriété globale de l’établissement.
| Élément | Risque en cas de mauvaise gestion | Impact positif si optimisé |
|---|---|---|
| Planification des équipes | Surcharges, coûts inutiles, démotivation | Personnel impliqué, maîtrise des charges, disponibilité rapide |
| Réactivité aux pics et creux | Clients non servis ou temps d’attente prolongé | Flux optimal, meilleure image, plus de ventes additionnelles |
| Process d’encaissement | Frustration client, perte de temps, erreurs de caisse | Simplification, gain de temps, taux de satisfaction en hausse |
La bonne nouvelle, c’est qu’avec des outils digitaux, une répartition des tâches claire et une approche humaine, on peut grandement réduire les pertes et améliorer la rentabilité, tout en préservant la cohésion d’équipe. Le plus dur, c’est souvent de prendre la décision de mettre en place ces changements, mais une fois lancés, les résultats sont au rendez-vous !
Exemple concret : le cas du “Bistro Montagnard”
Imaginons un restaurant baptisé “Bistro Montagnard”. En basse saison, son affluence descend de 30 % par rapport à la période touristique. L’équipe regrette de voir la salle parfois trop calme, alors que la terrasse bondissait il y a à peine quelques semaines. Pourtant, plutôt que d’établir un planning au jour le jour, le gérant du Bistro Montagnard suit les données de la caisse et note précisément l’heure où les clients arrivent, quand la cuisine commence à ralentir, et combien de tables sont réellement occupées.
Grâce à ces observations, il revoit la répartition des horaires. Il échelonne les services, conserve un cuisinier extras disponible à la demande, diminue légèrement la carte et profite du temps libre pour proposer à son chef de rang une formation en œnologie. La solution d’encaissement QR code soulage la serveuse pendant les moments de pic soudains. Résultat : moins de fatigue pour les équipes, des avis clients plus positifs et un meilleur contrôle des coûts. En fin de saison, le gérant constate que son taux de satisfaction est monté de 4,2 à 4,5 étoiles sur Google, et que le pourcentage de pourboires sur l’addition a légèrement progressé. Une belle réussite !
Mettre en place un suivi régulier et ajuster au fur et à mesure
Les plannings ne sont jamais figés. Comme une recette de cuisine que l’on perfectionne progressivement, il est essentiel de suivre l’évolution des données et d’affiner votre organisation. Regardez comment vos équipes s’adaptent à la baisse de fréquentation, récoltez leur ressenti, analysez les erreurs, et tirez-en des leçons. Cette démarche vous permettra d’anticiper les saisons suivantes, voire même de mieux gérer les pics inattendus (événements privés, weekends prolongés, etc.).
- Programmez des points hebdomadaires : Rassemblez vos principaux collaborateurs chaque semaine pour discuter des ajustements à opérer.
- Évaluez votre ratio masse salariale/chiffre d’affaires : Un indicateur clé est de mesurer la part que représente la masse salariale dans votre chiffre d’affaires global. S’il dépasse un certain seuil (par exemple 30 %), c’est signe qu’il faut redimensionner vos plannings.
- Prenez la température auprès des clients : À travers vos serveurs, ou par un questionnaire rapide, demandez aux clients s’ils se sont sentis bien accueillis, servis rapidement, etc.
- Anticipez les évènements extérieurs : Un festival voisin, une compétition sportive, une météo particulièrement clémente peuvent inverser totalement la tendance d’un jour sur l’autre.
Ce pilotage précis, ni trop rigide, ni trop laxiste, est la clé d’une adaptation continue. C’est un peu comme surveiller la cuisson d’un gigot : il faut régulièrement y jeter un œil pour vérifier si tout se passe bien, sans pour autant ouvrir la porte du four toutes les 30 secondes (au risque de perdre la chaleur et de détériorer la cuisson).
FAQ – Questions fréquentes sur l’optimisation des plannings en restauration
Comment éviter de trop réduire mes effectifs au risque de dégrader la qualité de service ?
En s’appuyant sur une analyse fine des flux de clientèle et en maintenant quelques collaborateurs polyvalents dans les moments creux. Communiquez avec votre équipe, affectez des tâches clés à chacun et restez prêt à rappeler du renfort si un afflux inattendu se présente.
Comment anticiper les variations de fréquentation quand je ne dispose pas de système de caisse performant ?
Vous pouvez tenir un registre manuel, noter scrupuleusement le nombre de tables utilisées heure par heure, et comparer ces chiffres semaine après semaine. Cela peut s’effectuer via un simple tableau Excel ou Google Sheets. L’important est de rester constant dans la collecte de données, même si les outils sont basiques.
Quels critères prendre en compte pour connaître le niveau de staffing idéal ?
Regardez le volume de réservations, le nombre moyen de couverts sur chaque service, et tenez compte de la complexité de votre carte. Plus la carte est large, plus vous avez besoin de personnel pour la production et le service. Ajustez également selon la vitesse de rotation des tables à chaque créneau.
Comment motiver mon équipe si je réduis le nombre d’heures de travail ?
Misez sur la transparence et la formation. Expliquez les raisons économiques et proposez, dans la mesure du possible, une certaine souplesse de planning. Les collaborateurs qui se sentent respectés et écoutés ont plus de chances de rester motivés, même en période creuse. Pensez aussi à proposer des formations internes lors de ces moments plus calmes.
Pourquoi adopter une solution de paiement rapide comme sunday contribue-t-il à optimiser les plannings ?
Le règlement par QR code fluidifie l’addition, limitant les allers-retours du personnel et raccourcissant le temps de présence à table. Votre équipe peut donc mieux se concentrer sur le service et la satisfaction des clients. Cet atout organisationnel est particulièrement précieux quand la fréquentation est plus faible, car vous maximisez ainsi le temps disponible pour l’accueil et la fidélisation.