Cap sur les pourboires de demain : anticiper les nouvelles attentes des équipes
Une nouvelle ère pour les pourboires
Si vous tendez l’oreille dans une salle de restaurant, vous entendrez peut-être des discussions animées sur le partage des pourboires. C’est un sujet qui passionne à la fois les serveurs, le personnel en cuisine, et même les managers. Lorsque l’on parle pourboire, on pense immédiatement à la récompense laissée par les clients en fin de repas pour saluer un service ou un plat particulièrement réussi. Pourtant, cette dimension est en pleine mutation. Les nouvelles technologies, les attentes de transparence des salariés, et l’évolution légale en France (notamment la possibilité de défiscaliser les pourboires versés par carte bancaire) ouvrent la voie à de nouveaux modes de répartition.
À l’approche de 2025, l’enjeu est de taille pour les restaurateurs. Comment répartir les pourboires de manière équitable et motivante pour tous ? Qu’attendent les salariés d’un partage juste ? Quel sera le rôle du digital dans cette évolution ? Naviguons ensemble à travers ces questions pour éclairer la route qui s’offre à vous.
Pourquoi le partage des pourboires est un enjeu majeur
Il y a quelques années, un simple bocal à côté de la caisse suffisait souvent à collecter la monnaie des clients. On comptait ensuite le total, et chacun récupérait une part. Aujourd’hui, face à la dématérialisation des paiements et une quête croissante de transparence, ce modèle rustique ne convainc plus forcément vos équipes. En 2025, on peut se douter que le recours aux paiements digitaux sera quasiment la norme. Selon une récente enquête de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (Umih), plus de 60 % des restaurateurs en France affirment déjà percevoir davantage de pourboires versés par carte qu’en espèces.
Or, la répartition des pourboires devient un moyen de :
- Motiver et fidéliser : Un partage cohérent instaure une ambiance de confiance et de solidarité entre salariés.
- Valoriser toutes les fonctions : Les équipes de salle ne sont pas les seules à influer sur l’expérience client. La cuisine, le bar, la plonge jouent aussi un rôle.
- Renforcer la marque employeur : Montrer qu’on sait gérer le sujet de manière transparente participe à l’attractivité de votre restaurant.
Concrètement, la question du partage des pourboires s’inscrit dans la stratégie RH et managériale de l’établissement. Et si 2025 s’annonce comme un tournant, c’est parce que les nouvelles générations, mais aussi les salariés de longue date, attendent une répartition plus équitable, plus rapide, et plus lisible.
Principaux modèles de répartition envisagés en 2025
1) Le partage équitable entre salle et cuisine
Dans de nombreux établissements, la salle est souvent la principale bénéficiaire des pourboires, car c’est la salle qui est en contact direct avec le client. Pourtant, la cuisine contribue à la réussite d’un repas. Les « coulisses » sont parfois oubliées quand il s’agit de récompenser les efforts. D’où l’émergence de modèles de partage où le personnel de salle et de cuisine se retrouvent dans une logique de gagnant-gagnant.
Ce modèle consiste à regrouper l’ensemble des pourboires et à les répartir entre les deux pôles (salle et cuisine), suivant un pourcentage prédéfini. Par exemple :
- 70 % pour la salle (serveurs, hôtes, barmen…)
- 30 % pour la cuisine (cuisiniers, aides-cuisiniers…)
Ensuite, chaque pôle s’organise en interne pour trouver l’ajustement idéal. Ce système est transparent : tout le monde sait quelle part revient à son équipe. Les salariés, notamment les cuisiniers, sentent qu’ils sont davantage reconnus, et cela peut renforcer la solidarité.
2) Le partage « santé » : pondéré selon le niveau d’expérience ou la fonction
Certains établissements préfèrent tenir compte du poste, de l’ancienneté ou du degré de responsabilité. Un chef de rang, par exemple, peut bénéficier d’une part de pourboire supérieure, compte tenu de ses responsabilités. Si ce modèle attire les établissements cherchant à valoriser l’expertise, il peut aussi générer des tensions s’il n’est pas expliqué et justifié de manière très claire.
En 2025, on observe que les salariés attendent plus de clarté, et moins de décisions arbitraires. Si votre restaurant opte pour ce type de répartition, assurez-vous que les critères de calcul soient partagés et compris de tous. À défaut, vous pourriez faire face à un climat de méfiance.
3) Le partage individualisé basé sur les performances
Proche d’un système de bonus, ce modèle mise sur la performance individuelle. Chaque salarié reçoit un pourboire proportionnel à ses ventes, son indice de satisfaction client, etc. Cette notion de « pourboire à la performance » devient possible grâce à la digitalisation. Par exemple, certains logiciels de caisse, couplés à des solutions de paiement comme sunday, permettent de collecter précisément les pourboires versés par code QR. C’est un moyen de savoir qui a servi telle table, et donc à qui revient le pourboire laissé par les clients.
Les équipes en salle sont généralement incitées à en faire un peu plus pour décrocher un maximum de retours positifs. En cuisine, le même principe peut s’appliquer si des indicateurs adéquats sont définis (rapidité, régularité, etc.). Néanmoins, gare à la compétitivité excessive qui peut naître de ce système. Un équilibre est de mise pour garantir la cohésion du groupe.
4) Le partage « collectif » ou global
Le partage collectif consiste à mettre tous les pourboires dans un pot commun, puis à le répartir « au prorata » des heures travaillées ou des jours de présence. L’idée sous-jacente : tout le monde contribue à l’expérience client, alors tout le monde doit recevoir un même pourcentage. Quand les clients quittent la table le sourire aux lèvres, c’est le travail de toute l’équipe, du manager jusqu’à la personne qui dresse les assiettes.
Ce modèle est particulièrement apprécié par celles et ceux qui prônent la solidarité. Il valorise la philosophie d’équipe, un peu comme dans une brigade de cuisine soudée. Cependant, les plus performants peuvent regretter l’absence de gratification supplémentaire. D’où l’importance de combiner éventuellement ce système avec des primes individuelles basées sur d’autres critères (périodes de rush, événements spéciaux, etc.).
Les attentes concrètes des salariés pour 2025
Attente n°1 : Transparence totale
À l’heure où la confiance n’est plus un acquis, la transparence est un gage de sérénité. Les salariés veulent comprendre :
- Comment les pourboires sont comptabilisés.
- Quel est le taux de répartition entre les différents postes.
- Quels sont les critères pris en compte (évaluation, heures, volume de ventes…).
En 2025, de nombreux restaurateurs auront probablement opté pour des outils de suivi automatisés. On imagine des plateformes en ligne où chacun peut consulter, en temps réel, l’évolution du montant global des pourboires et estimer sa part future. Cela permet de créer un lien fort entre l’effort de l’employé et la récompense qui l’accompagne.
Attente n°2 : Rapidité de reversement
Traditionnellement, on versait les pourboires en fin de semaine ou en fin de mois. Mais avec l’accélération digitale, les employés espèrent un reversement plus rapide, si possible quasi instantané. L’idée : motiver l’effort au quotidien, sans avoir à attendre de longues semaines. Les solutions comme sunday, qui intègrent le paiement via QR code, offrent un suivi précis et un traitement accéléré des transactions. Un plus pour satisfaire des salariés en recherche d’immédiateté.
Cette évolution s’inscrit dans la tendance du « payday loan » ou du salaire à la demande, qui gagne du terrain dans le monde du travail. En permettant de toucher les pourboires dans la foulée, vous donnez à vos équipes un sentiment de réactivité et d’efficacité qui rehausse l’ambiance générale.
Attente n°3 : Équité et reconnaissance
Le sentiment d’injustice peut vite miner la cohésion d’une équipe. C’est pourquoi les salariés exigent une évaluation de la contribution de chacun. Ceux qui travaillent en salle, le soir ou les weekends, estiment parfois qu’ils méritent une part plus importante, car ils sont au contact des clients dans des moments plus tendus.
Du point de vue de la cuisine, les horaires décalés ou la surcharge de travail en période de forte affluence peuvent justifier une prise en compte spécifique. En 2025, beaucoup d’employés s’accordent sur un indispensable : la reconnaissance du travail réel fourni, mesuré via des indicateurs fiables et partagés.
Attente n°4 : Personnalisation des méthodes de partage
Vos équipes ne sont pas un bloc homogène. Certaines personnes préfèrent un modèle purement collectif, d’autres aiment l’idée d’être récompensées individuellement. Entre ces deux pôles, les exigences varient selon la personnalité, l’ancienneté ou le type de poste. Proposer un mode de répartition hybride peut être une bonne façon d’y répondre. Par exemple, 50 % des pourboires sont partagés collectivement, et 50 % sont calculés sur un critère individuel, tel que le nombre de tables servies.
La clé du succès : la concertation. Organisez des réunions avec votre équipe, encouragez l’expression de chacun, et élaborez un système sur-mesure qui représente le mieux les valeurs de votre établissement. Vos salariés se sentiront valorisés, écoutés et plus enclins à travailler main dans la main.
Le rôle des nouvelles technologies dans le partage des pourboires
Aujourd’hui, les pourboires peuvent basculer dans le XXIe siècle à travers des solutions digitales. Avec le développement d’applications et d’outils spécifiques, vous avez l’embarras du choix pour automatiser le suivi et la distribution. Regardons de plus près quelques exemples :
Les solutions de paiement par QR code
Vous connaissez sûrement le principe : le client règle son addition sur son smartphone en scannant un QR code à la table. Il lui suffira ensuite de sélectionner le pourboire souhaité, puis de valider. Cette automatisation permet :
- La traçabilité du pourboire : plus de confusion sur qui a servi quelle table.
- Une meilleure gestion des flux : vous savez à la fin de la journée exactement combien a été laissé.
- Un encouragement à donner facilement un pourboire : les clients n’ont plus à chercher de la monnaie.
Avec cette technologie, vous offrez un gain de temps précieux. Vos équipes peuvent consulter directement le total engrangé et avoir une idée claire des montants disponibles en vue du partage.
L’impact positif sur l’expérience client
Les clients apprécient la fluidité du processus. Au lieu de devoir sortir la carte bleue, faire la queue à la caisse ou attendre un terminal, ils peuvent régler dès qu’ils en ont fini avec leur dessert, tout en laissant un pourboire. Les avis laissés en ligne, immédiatement après paiement, contribuent aussi à la visibilité de votre établissement sur Google. Une bonne note sur Google, couplée à des pourboires réguliers, = un double bonus pour votre image.
Ces systèmes fluidifient le travail des équipes. Les serveurs et serveuses ne courent plus après la note, ils peuvent se concentrer sur l’accueil et le service de la prochaine table. L’efficacité est au rendez-vous, et cela se ressent sur la satisfaction de tout le monde : salariés et clients.
Des outils d’analyse pour un partage sur mesure
En s’appuyant sur les données recueillies, vous pouvez élaborer des indicateurs de performance objectifs. Par exemple, vous pouvez suivre :
- Le nombre de couverts servis par chaque employé.
- Le taux de satisfaction constaté via les avis Google.
- Le montant moyen des pourboires laissés table par table.
Ces données, croisées avec les accords internes (pourcentage, ancienneté, etc.), permettent d’effectuer la répartition automatiquement. Les litiges sont réduits, la transparence renforcée, et vous gagnez plusieurs heures de travail administratif par semaine. Quoi de mieux que d’utiliser ce temps pour peaufiner la carte de votre restaurant, tester de nouvelles recettes et choyer vos hôtes ?
L’atout de la simplicité pour les restaurants
Certains restaurateurs craignent que se lancer dans la digitalisation des pourboires complique leur organisation. Pourtant, les solutions actuelles se veulent intuitives. L’idée maîtresse : quelques clics suffisent pour configurer vos préférences (nombre de salariés, pourcentage voulu, fréquence de versement) et raccorder votre solution de paiement. Ainsi, vous n’avez plus à jongler avec des calculs manuels complexes ou des feuilles Excel interminables.
Cela libère l’esprit de vos managers, car la répartition devient fluide et régulière. En prime, cela évite les discussions interminables autour de la caisse à la fermeture. Plus de temps pour discuter recettes de grand-mère et pour peaufiner la décoration de la salle.
Focus sur l’aspect légal et fiscal
Sur le plan légal, la France a récemment pris des mesures pour encourager les paiements dématérialisés et favoriser les pourboires. Les textes publiés sur Legifrance détaillent notamment les conditions de défiscalisation pour les pourboires versés par carte bancaire. Tout l’intérêt réside dans le fait que les salariés ne subissent pas de prélèvement social sur leurs pourboires, sous réserve du respect de certaines conditions.
En 2025, il est probable que ces dispositions perdurent ou soient même renforcées, car elles incitent les restaurateurs à adopter le digital, et les clients à être plus généreux. Veillez donc à vous tenir informé(e) des évolutions réglementaires, car un paramètre fiscal avantageux peut significativement booster le moral des équipes.
Le pouvoir du dialogue interne
Même si l’on dispose de la meilleure solution technique, rien ne remplace des discussions régulières avec vos équipes. Le partage du pourboire est un sujet sensible : il touche à la rémunération et à la reconnaissance. Pour anticiper les attentes de 2025, misez sur :
- Des réunions d’équipe régulières : Mettez le sujet à l’ordre du jour chaque trimestre, pour ajuster au besoin.
- Des formations : Expliquez le fonctionnement des outils digitaux, des éventuelles nouvelles dispositions légales, etc.
- L’écoute active : Chacun doit pouvoir s’exprimer, donner son ressenti, faire part de ses idées d’amélioration.
- L’expérimentation : Envisagez des essais sur quelques mois, puis faites le point sur les retours.
Ceux qui travaillent sur le terrain ont souvent une connaissance très fine de la réalité. Certaines zones d’ombre, invisibles pour la direction, peuvent être détectées et corrigées grâce à ce dialogue. Et c’est précisément en amenant tout le monde autour de la table que se construit un système de partage équilibré et durable.
Comment la culture d’entreprise s’en trouve transformée
Au-delà du simple aspect financier, la manière dont vous partagez les pourboires peut façonner la culture de votre restaurant. Pour 2025, on pressent qu’une culture d’entreprise fondée sur la transparence, la coopération et la valorisation du collectif sera plus que jamais recherchée par les salariés. À l’heure où le secteur de la restauration connaît parfois des difficultés de recrutement, la réputation d’être « un restaurant qui partage équitablement les pourboires » peut faire la différence pour attirer des talents.
Pour vous, c’est aussi un moyen de fédérer. Vous pouvez, par exemple, relier le partage des pourboires à des objectifs d’équipe : améliorer la satisfaction client de 5 %, tester de nouveaux plats, réduire le temps d’attente moyen, etc. L’idée est de transformer ce bonus en un levier de motivation collective, tout en respectant les différences de chacun. En fin de compte, la dynamique engendrée peut booster l’ambiance de travail et la qualité de service.
Étape par étape : mettre en place un partage moderne et juste
Pour ceux qui souhaitent évoluer vers une solution de partage des pourboires adaptée à 2025, voici un plan d’action simple :
- Faire l’état des lieux : Discutez avec vos équipes de leur satisfaction actuelle, recensez les frustrations, les points positifs.
- Définir un cadre clair : Choisissez un mode de partage (collectif, individuel, mixte…) et fixez des critères de répartition précis.
- S’équiper en solutions digitales : Sélectionnez un outil (solution de paiement, logiciel de suivi des pourboires) qui corresponde à vos besoins. Par exemple, explorer la solution sunday.
- Former et communiquer : Présentez à vos salariés la démarche, expliquez le fonctionnement, répondez à leurs interrogations.
- Expérimenter sur une période donnée : Faites un test pendant un ou deux mois, puis évaluez les retours chiffrés et humains.
- Finaliser et ajuster : Adaptez si nécessaire les pourcentages, les procédures de versement, etc.
Ce processus en plusieurs phases permet de minimiser les résistances et de renforcer l’adhésion. Une fois le mécanisme rôdé, vous pourrez affirmer haut et fort : oui, nous avons un partage des pourboires juste, efficace et motivant.
L’exemple d’un restaurant familial
Imaginons un cas concret : le « Bistro du Coin », un restaurant familial à Marseille dirigé par Monique et Paul. Depuis longtemps, ils avaient l’habitude de mettre un petit pot pour collecter les pièces. Mais, à mesure que les cartes bancaires et les QR codes ont pris le dessus, le pot demeurait tristement vide. Résultat : frustration côté salle, car on voyait bien que la générosité des clients ne trouvait plus de canal facile. Et côté cuisine, on peinait à comprendre pourquoi personne ne songeait à renflouer le pot.
En 2023, Monique et Paul ont décidé de moderniser leur système de paiement. Ils ont mis en place un QR code pour chaque table grâce à sunday. Du coup, les clients ont commencé à laisser des pourboires dématérialisés. Rapidement, l’enveloppe globale a augmenté de 20 %. Constatant cet élan, l’équipe a choisi un modèle : 60 % pour la salle, 40 % pour la cuisine. Toutes les semaines, à l’issue du service du dimanche, chacun reçoit sa part sur son compte. Les salariés sont conquis.
Deux ans plus tard, en 2025, le « Bistro du Coin » affiche une réputation solide. Les retours Google sont excellents, et le bouche-à-oreille parle d’une équipe souriante et soudée. Les clients s’habituent à payer l’addition via leur smartphone, laissant un petit mot gentil sur Google au passage. Les salariés, eux, apprécient la clarté de la répartition. Au fil du temps, ce nouveau modèle est devenu parfaitement naturel et stimule la cohésion d’équipe.
Une opportunité pour renforcer la fidélisation
On parle souvent de pourboire comme d’un « bonus », mais en réalité, c’est bien plus que cela. Les salariés y voient un signe de reconnaissance, un moyen de récompenser leurs efforts quotidiens. Savoir qu’ils peuvent être justement rétribués pour leur service alimente une meilleure satisfaction interne. Les membres de votre équipe sont plus motivés, moins enclins à changer de restaurant, et recommandent davantage votre établissement à leur réseau. Un cercle vertueux se met alors en place.
Du côté du client, l’acte de laisser un pourboire peut renforcer le sentiment de complicité avec le personnel. Dans un univers où la concurrence est forte, la chaleur du service et l’attention portée au détail peuvent faire la différence. Le partage des pourboires, lorsqu’il est bien structuré, devient un outil précieux de fidélisation, car il donne un coup de pouce à la satisfaction de vos salariés, et donc à l’expérience globale du client.
FAQ : vos questions sur le partage des pourboires en 2025
1) Comment calculer le partage des pourboires ?
Plusieurs critères peuvent entrer en jeu : le nombre d’heures travaillées, la fonction, l’ancienneté, ou encore les performances individuelles. L’important est de fixer un barème compris de tous. En 2025, la majorité des restaurateurs opte pour un système digitalisé, qui calcule automatiquement la part de chacun. Vous pouvez par exemple répartir 50 % de façon collective et 50 % sur la base du volume de ventes individuels.
2) Est-ce que le digital supprime la relation humaine ?
Au contraire, le paiement via QR code ou via d’autres outils digitaux libère du temps de service. Les équipes ont alors plus de disponibilité pour discuter avec les clients, conseiller un plat ou un vin, plutôt que de gérer des transactions compliquées. Les solutions digitales comme sunday s’intègrent dans le parcours client sans alourdir les échanges. La relation humaine reste au cœur de l’expérience.
3) Dois-je imposer un système de partage ou laisser le choix aux salariés ?
L’idéal est souvent de co-construire le système avec vos équipes. Organisez des réunions, sondez leurs avis, évaluez les modèles possibles. Vous pouvez faire un test sur quelques semaines et recueillir les retours. Si vous devez arbitrer, basez-vous sur des critères objectifs et veillez à ce que chacun entende le raisonnement. Cela renforce la légitimité de votre décision.
4) Comment anticiper l’évolution des lois ?
Restez en veille permanente et suivez les informations sur des sites fiables, comme L’Hôtellerie Restauration ou Legifrance. Les règlementations peuvent évoluer, notamment sur le volet fiscal et social des pourboires. Les organismes professionnels (Umih, GNI) proposent régulièrement des mises à jour et des formations. Participer à leurs webinaires ou conférences vous permettra de garder une longueur d’avance.