
Stimulez les envies de vos clients avec une carte pensée pour la rentabilité
L’art de faire saliver… et de faire grimper l’addition
Dans un secteur aussi concurrentiel que la restauration, il est vital de se démarquer. Vous voulez séduire les papilles, mais aussi optimiser vos revenus. Comment ? En concevant un menu qui suscite l’envie, incite à la découverte, et valorise vos plats les plus rentables. Selon une enquête de l’Ifop en 2022, 45 % des clients avouent se laisser guider par la présentation et la hiérarchie des plats sur la carte. Autrement dit, la manière dont vous organisez et nommez votre menu peut avoir un impact direct sur votre ticket moyen.
Découvrons ensemble des pistes concrètes pour structurer la carte de votre restaurant, tout en respectant votre identité culinaire. L’objectif ? Faire en sorte que chaque client trouve facilement son bonheur… et en ressorte avec une addition un peu plus généreuse.
1. Simplifier la lecture pour gagner en efficacité
Un menu qui ressemble à un catalogue de 15 pages décourage même les plus motivés. À l’inverse, une carte trop réduite risque de frustrer ceux qui aiment avoir le choix. Alors, comment trouver le juste équilibre ?
- Hiérarchiser vos catégories : Entrées, plats, desserts, mais aussi menus spéciaux, options végétariennes ou sans gluten. Organisez-les de manière logique, sans faire défiler les clients dans tous les sens.
- Limiter le nombre de références : Cela peut sembler contre-intuitif, mais proposer moins de plats rend le choix plus rapide… et souvent plus rentable. Vous concentrez votre achat de matières premières, et vous affinez la qualité.
- Rendre les informations claires : Une description concise, les allergènes éventuels, et un prix bien en évidence. Pas besoin d’un roman pour chaque plat, mais quelques mots peuvent éveiller l’imaginaire gustatif.
Selon une étude du NPD Group (2023), les restaurants dont le menu est présenté en moins de 3 sections enregistrent en moyenne un temps de décision plus court et un ticket moyen supérieur de 8 %. La raison ? Les convives se sentent moins perdus et plus enclins à commander ce qui leur fait envie, sans hésiter trois heures.
2. Mettre en avant les produits phares et les plus rentables
Chaque restaurant a ses best-sellers, ces plats qui cartonnent et qui, souvent, ont la meilleure marge. Votre mission ? Les rendre visibles. Vos clients doivent les repérer en un coup d’œil, et comprendre que ce sont vos spécialités.
Pour booster votre ticket moyen, vous pouvez par exemple :
- Utiliser un encadré ou un pictogramme : Mettez en surbrillance vos plats phares avec un visuel distinct. Cela attire l’œil et renforce l’idée d’une recommandation du chef.
- Agrémenter d’un nom accrocheur : “Le burger signature du chef” sonne mieux que “Burger classique”. Jouez sur la rareté ou l’originalité pour titiller la curiosité.
- Proposer des options premium : Sur un plat déjà populaire, ajoutez la possibilité de doubler la garniture ou de choisir un ingrédient haut de gamme (truffe, fromage spécial, etc.). Vous donnez une raison d’augmenter la note… volontairement.
Le but n’est pas de manipuler, mais d’orienter subtilement. Si vos plats les plus rentables sont aussi les plus savoureux, autant les mettre sous le feu des projecteurs.
3. Construire des formules et menus pour encourager l’achat complémentaire
Les clients adorent les formules clé en main, surtout s’ils ont l’impression de faire une bonne affaire. C’est un levier redoutablement efficace pour faire grimper le ticket moyen : vous ajoutez un dessert, un café ou un verre de vin que le convive n’aurait pas forcément pris à la carte.
- Menu entrée + plat + dessert : Si le prix est bien calibré, beaucoup de clients se laissent tenter, parce qu’ils perçoivent une économie par rapport à la commande à la carte.
- Formules thématiques : Brunch du week-end, menu dégustation, planches à partager… Les convives ne résistent pas au côté convivial ou expérientiel.
- Combinaisons boisson + plat : Proposez un pairing vin ou bière, ou un soft offert pour l’achat d’un menu complet. La boisson peut parfois être l’élément déclencheur pour faire grimper la note finale.
Un bon équilibre entre le prix à la carte et le tarif du menu est essentiel. Si la formule n’apporte pas un réel plus, vos clients s’en rendront vite compte. En revanche, si vous jouez sur l’impression d’une offre plus complète pour quelques euros de plus, le ticket moyen s’envole.
4. S’appuyer sur la psychologie des prix et la disposition
Le positionnement des plats sur votre carte influence la façon dont ils sont perçus. Certains restaurateurs utilisent des astuces de psychologie pour pousser les clients à choisir un produit plus cher. Sans manipuler, vous pouvez quand même arranger l’ordre et la présentation :
- Éviter la colonne de prix alignés : Les clients risquent de comparer uniquement sur ce critère. Mieux vaut placer le prix après la description, de manière discrète.
- Mettre en premier les plats un peu plus élevés : Le client se crée une référence de prix plus haute, et tout ce qui vient ensuite paraît plus abordable.
- Utiliser le “prix charme” : Vous pouvez arrondir, ou préférer 19,90 € à 20 €. Certaines études montrent que cela donne une impression plus accessible (source : BVA, 2021).
Pensez aussi aux photos : si vous en mettez trop, votre carte risque de ressembler à un fast-food. Une ou deux photos savamment choisies, notamment sur un dessert signature ou un plat spécial, peuvent renforcer l’envie et justifier un tarif plus élevé.
5. Saisir l’opportunité du digital pour enrichir le menu
Aujourd’hui, beaucoup de cartes sont accessibles via QR code ou affichées en ligne. C’est un atout considérable pour être plus flexible et personnaliser l’expérience. Vous pouvez :
- Modifier votre carte en temps réel : Une pénurie de poisson ? Un approvisionnement exceptionnel de légumes bio ? Vous mettez votre menu à jour en un clic.
- Afficher des suggestions selon l’heure ou la météo : Proposer un rafraîchissement quand il fait chaud, ou un plat réconfortant s’il pleut. Le client sent que l’offre est adaptée à ses envies du moment.
- Valoriser des accords mets et boissons : Grâce à un menu digital enrichi, vous glissez des recommandations “avec ce plat, pourquoi ne pas essayer ce vin ?”. Cela encourage l’upsell sans alourdir la carte papier.
Et si vous optez pour la solution de paiement par QR code, comme sunday, vous pouvez faire le lien direct entre la commande et le règlement, fluidifier le service et éviter que le client ne reparte sans avoir envisagé un dessert ou un café.
6. Encourager les pourboires et les avis positifs
Booster le ticket moyen ne se limite pas à l’addition principale. Les pourboires sont aussi un indicateur de satisfaction et un supplément de revenus pour votre équipe. Comment inciter à la générosité ?
- Rappeler la possibilité de laisser un pourboire : Sur la note ou via un écran final si vous utilisez un paiement numérique.
- Proposer des paliers prédéfinis : Certains logiciels affichent 10 %, 15 % ou 20 % de pourboire, ce qui facilite la décision.
- Assurer un service impeccable : Le plus important reste la qualité de l’accueil, la réactivité et la convivialité. Un client ravi est plus enclin à remercier l’équipe.
De même, les avis positifs en ligne (Google, TripAdvisor) jouent un rôle. Un client convaincu par votre menu et votre sens du détail peut laisser un commentaire élogieux, qui attire de nouveaux convives prêts à dépenser un peu plus. Un cercle vertueux qui profite à tout le monde.
7. Former le personnel à la vente suggestive
Une carte bien conçue fait une partie du travail, mais l’humain reste essentiel. Un serveur formé à la vente suggestive saura proposer un apéritif, un vin ou un dessert en adéquation avec les goûts du client. Sans paraître insistant, juste à propos.
- Connaître la carte sur le bout des doigts : Les ingrédients, l’origine des produits, les modes de préparation. Impossible de conseiller si on ne sait pas ce qu’on vend.
- Observer et écouter : Identifier si le client aime les saveurs épicées, s’il est pressé ou prêt à prendre son temps. Adapter ensuite la suggestion.
- Rester naturel : Personne n’aime se sentir poussé à la consommation. Un simple “Je vous recommande ce dessert phare de la maison, il est excellent si vous aimez le chocolat” peut suffire.
Un personnel confiant et enthousiaste se traduira souvent par une addition plus généreuse et un client satisfait d’avoir fait une découverte gourmande.
8. Tester, analyser, ajuster… en continu
Concevoir un menu n’est pas une opération figée. Les goûts évoluent, tout comme les tendances culinaires. D’après l’cabinet Gira Conseil (2023), mettre à jour sa carte tous les 3 à 6 mois est une bonne pratique pour maintenir l’attrait et le dynamisme de l’offre.
Voici une démarche possible :
- Lancer la nouvelle carte : Avec quelques nouveautés, un nouveau plat phare, et une mise en avant repensée.
- Observer les ventes : Quel plat grimpe en flèche, lequel stagne ? Les extras ou desserts rencontrent-ils le succès escompté ?
- Recueillir les retours : Questionner le personnel, lire les avis en ligne, discuter avec les habitués. Rien ne remplace le feedback direct.
- Ajuster : Retirer ou modifier un plat qui ne marche pas, améliorer la présentation, rajouter une option sur un best-seller. Bref, affiner jusqu’à atteindre le bon équilibre.
Le but n’est pas de tout chambouler à chaque fois, mais de cultiver une dynamique positive. Vos clients ressentent cette volonté d’innover et de rester à l’écoute. Ils se disent que chez vous, ils pourront toujours trouver une surprise ou un plat ajusté à leurs désirs.
Prêt·e à booster votre ticket moyen grâce à une carte savamment pensée ?
Structurer un menu pour augmenter l’addition moyenne, ce n’est pas de la magie. C’est un mélange de bon sens, de psychologie et de mise en valeur de ce qui fait votre originalité culinaire. En clarifiant vos offres, en soignant la présentation et en formant votre personnel, vous créez un environnement où les clients sont heureux de prendre un dessert ou un apéritif supplémentaire.
N’oubliez pas l’apport du digital. Une solution comme sunday fluidifie le règlement et peut même favoriser les ventes additionnelles en mettant en avant des suggestions d’accords mets et vins, ou en proposant un dessert de dernière minute. Le tout, sans alourdir la tâche de vos serveurs ni ralentir le service.
Rappelez-vous : chaque détail compte. Du titre accrocheur d’un plat jusqu’à la disposition de vos formules, en passant par un petit commentaire du serveur, tout peut influer sur la décision finale du client. L’important est de rester sincère, cohérent avec votre identité, et de préserver la convivialité qui fait tout le charme d’un repas réussi. Avec ces conseils, vous avez les clés pour faire monter la température… et le ticket moyen !
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